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Sommaire

INTRODUCTION DU THÈME
I. LES SOCIÉTÉS FACE AUX RISQUES (QUESTION 1)
A. DES RISQUES « NATURELS » DIVERS ET D’INTENSITÉ VARIABLE
B. LE POIDS DES FACTEURS HUMAINS

II. DES RESSOURCES MAJEURES SOUS PRESSION : TENSIONS, GESTION (QUESTION 2)
A. LA CROISSANCE DE LA CONSOMMATION
1. L’inégale répartition des ressources, des producteurs et des consommateurs
2. L’inégale vulnérabilité des sociétés
B. LES STRATÉGIES DES ACTEURS ÉTATIQUES ET LE DÉBAT SUR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
1. Étude de cas : l’Allemagne peut-elle réussir rapidement sa transition énergétique ?
2. Un monde en transition énergétique ?

III. LA FRANCE : DES MILIEUX ENTRE VALORISATION ET PROTECTION (QUESTION 3)
A. RICHESSE ET FRAGILITÉS DES MILIEUX
B. EXPLOITER ET PROTÉGER

Manuel p.22-121

Introduction du thème

Les relations entre les sociétés et leurs environnements sont complexes et se traduisent par de multiples interactions. L’étude des sociétés face aux risques et l’étude de la gestion d’une ressource majeure (l’eau ou les ressources énergétiques) permettent d’analyser la vulnérabilité des sociétés et la fragilité des milieux, de l’échelle locale jusqu’à l’échelle mondiale.

Quelles sont les interactions entre les sociétés et leurs environnements dans le contexte du changement global, des mutations démographiques et du développement ?

I. Les sociétés face aux risques (Question 1)

Étude de cas p.26-27. Le Bangladesh, les effets du changement climatique sur un espace densément peuplé + Cartes 1, 2 et 3 p.46-47 (questions p.46)- Le risque -définition p.52 correspond à une situation dans laquelle une société (population, biens, activités), plus ou moins vulnérable, est exposée à des aléas -définition p.284. La vulnérabilité -Notion + définition p.52 peut être physique (dommages humains ou matériels potentiels) ou sociale. En géographie, un risque est la possibilité qu'un aléa se produise et touche une population vulnérable à cet aléa.

La répartition des aléas d’origine naturelle et/ou anthropique, de même que l’inégale vulnérabilité des sociétés, créent une grande diversité de relations entre les sociétés et les risques.

Comment les risques révèlent-ils l’inégale vulnérabilité des sociétés ?

A.    Des risques « naturels » divers et d’intensité variable

Les risques « naturels » résultent d’aléas liés au fonctionnement de la planète :

  • les risques telluriques, dus aux mouvements de la croûte terrestre, se manifestent par des éruptions volcaniques et des séismes -lesquels peuvent entraîner des tsunamis ;
  • les risques climatiques se manifestent par des sécheresses, des tempêtes, des cyclones, des orages ; les crues des cours d’eau ainsi provoquées suscitent des inondations[1].

L’inégale exposition des sociétés aux risques naturels découle donc en premier lieu de leur localisation géographique : par exemple, les populations installées à proximité des zones de contact entre plaques tectoniques sont davantage exposées aux risques telluriques, et celles qui vivent dans des régions tropicales aux cyclones -Carte p.20. Les grands types de climat. Pour qualifier ce niveau d’exposition, les géographes mobilisent alors la notion de vulnérabilité des sociétés humaines -définition + schéma p.52.

B.    Le poids des facteurs humains

La vulnérabilité des sociétés face aux aléas peut évidemment être amplifiée par des facteurs démographiques (densité de population) -Carte p.16-17. La répartition de la population dans le monde ou économiques (niveau de développement) -Chiffres p.52 + doc.1 p.53. Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, détruite par un violent séisme (document clé). De fait, les actions humaines agissent également sur les aléas :

  • Elles modifient les aléas existants : par exemple, l’urbanisation aggrave les inondations en imperméabilisant les sols ; par exemple encore, les activités humaines entraînent le dérèglement climatique…
  • Elles en créent elles-mêmes (risques anthropiques) : en effet, les activités humaines sont à l’origine de risques technologiques ou industriels : pollutions[2] -Carte 1 p.24. La « platisphère » : plusieurs continents de plastique se forment dans les océans, accidents industriels, marées noires…

Enfin, la vulnérabilité des sociétés dépend également de l’existence d’une culture du risque -doc.2 p.53. Une typologie des facteurs de vulnérabilité. Les acteurs (États, collectivités, populations…) peuvent gérer les risques en les prévoyant -prévision : définition p.54, en les prévenant (prévention des catastrophes : notion p.54) et en agissant sur leur résilience et celle de leur(s) territoire(s)[3]. Ils peuvent également favoriser la prise de conscience des risques et l’adoption de comportements appropriés par les sociétés, pour renforcer leur capacité à faire face à des risques nouveaux et/ou de plus grande ampleur comme le réchauffement climatique global -Définition p.32 + Carte 2 p.25. Les conséquences du changement climatique global + Étude de cas p.26-27. Le Bangladesh, les effets du changement climatique sur un espace densément peuplé + Dossier p.36-37. Le changement climatique, l’atténuer ou s’y adapter ?

II. Des ressources majeures sous pression : tensions, gestion
(Question 2)

Problématiques p.64-65- On entend par « ressources majeures » les éléments de l’environnement, inégalement répartis, stratégiques pour les sociétés à une époque donnée. Qu’elles soient renouvelables (eau) ou non renouvelables à l’échelle d’une vie humaine (hydrocarbures), elles sont toutes soumises à une forte pression, et donnent parfois lieu à des conflits d’inégale intensité, des conflits d’usage locaux jusqu’aux conflits internationaux. Par conséquent, la gestion des ressources majeures est un enjeu toujours plus important :

  • L’eau pose la question de la gestion d’une ressource vitale, rare (aridité, sécheresse) ou en excès (crues, inondations), inégalement répartie et accessible, menacée et altérée par la surexploitation et les pollutions agricoles, industrielles et urbaines -Chapitre 3.1, p.66-85.
  • Problématiques p.86-87 + Cartes enjeux p.88-89- Quant aux ressources énergétiques, dont il sera question ici, la raréfaction et les impacts des ressources fossiles dans un monde qui en consomme toujours davantage posent le débat de la transition énergétique, de l’intérêt et des limites des énergies renouvelables.

L’étude de la gestion des ressources énergétiques va nous permettre de réfléchir à la fragilité et aux changements des équilibres entre les sociétés et leurs environnements.

Comment les sociétés gèrent-elles des ressources, sources de tensions, dont la durabilité est menacée ?

A.    La croissance de la consommation

Cours 1 p.94. Des sociétés énergivores

1.     L’inégale répartition des ressources, des producteurs et des consommateurs

Chiffres p.94- L’augmentation continue de la consommation (+72% entre 1990 et 2017), inégalement répartie, met sous pression les ressources, inégalement réparties elles aussi -Cf. exemple des hydrocarbures.

Les réserves des ressources énergétiques non renouvelables -Notion p.94, majoritaires dans le mix énergétique -Lexique p.285, doc.3 p.95. La consommation mondiale d’énergie primaire, sont limitées, et leur exploitation comme leur acheminement créent des tensions, qui peuvent se limiter à de simples conflits d’usage[4], mais aussi dégénérer jusqu’à des guerres.

2. L’inégale vulnérabilité des sociétés

La sécurisation des approvisionnements est un enjeu majeur pour les États en situation de dépendance énergétique -Définition p.94. La vulnérabilité des sociétés face aux ressources est différenciée en fonction de multiples facteurs :

  • L’importance des besoins ;
  • L’inégale répartition -doc.1 p.95. L’électrification des États africains prend du retard;
  • La surexploitation ;
  • Les capacités techniques d’exploitation ;
  • Les capacités d’acheminement ;
  • Les tensions géopolitiques.

B.    Les stratégies des acteurs étatiques et le débat sur la transition énergétique

Dans ces conditions, les États sont contraints, en fonction de leur inégale vulnérabilité, d’élaborer des stratégies d’approvisionnement et d’envisager de nécessaires transitions énergétiques.

1.     Étude de cas : l’Allemagne peut-elle réussir rapidement sa transition énergétique ?

Étude de cas p.90-92- Facteur de vulnérabilité des sociétés, la gestion des ressources fait débat : l’exemple de l’Allemagne[5] démontre comment les enjeux de durabilité et de transition énergétique confrontent les États à des arbitrages.

2.     Un monde en transition énergétique ?

Cours 2 p.96. Un monde en transition énergétique ?

Si les énergies fossiles et non renouvelables demeurent majoritaires dans les mix énergétiques -Carte 2 p.89. Des ressources non renouvelables dominantes dans le monde, leurs impacts, dont celui sur le climat -Chiffres p.96 + Carte 3 p.89. Des émissions mondiales de CO2 croissantes et nocives pour l’environnement (mais pas seulement), incitent de nombreux États dans le monde à s’engager dans une nécessaire transition énergétique -Notion p.96.

III. La France : des milieux entre valorisation et protection (question 3)

En France, la richesse et la fragilité des milieux motivent des actions de valorisation et de protection. Ces actions répondent à des enjeux d’aménagement articulés à des défis environnementaux : exploitation des ressources, protection des espaces, gestion des risques.

Dans un contexte planétaire de prise de conscience de risques cumulatifs et de pression accrue sur les ressources, comment valoriser les milieux français tout en les protégeant ?

A.    Richesse et fragilités des milieux

Les interactions entre les hommes et les milieux naturels offrent une grande diversité -Repères p.106-107, et le territoire français présente à la fois des risques -Étude de cas p.48-49. L’ouragan Irma à Saint-Martin : les Antilles françaises face au risque cyclonique et des potentialités -Carte 2 p.109. Potentialités et risques du territoire français.

B.    Exploiter et protéger

Cours 1 p.112. La France, des milieux fortement valorisés + Cours 2 p.114. À la recherche d’une meilleure protection de l’environnement- Le territoire français est, dans son ensemble, fortement anthropisé -Notion p.112, carte 1 p.113. Des milieux très aménagés.

Étude de cas p.110-111. La vallée de la Romanche- Néanmoins, l’exploitation des ressources, la protection des espaces naturels -Chiffres p.114. Les périmètres protégés et la gestion des risques -PPR. Définition p.112 sont différenciées sur le territoire national, en fonction des objectifs de compétitivité et des impératifs environnementaux et sanitaires -Définition p.114 + doc.4 p.115. Le plan climat-air-énergie, mais aussi des débats publics -Débat p.98-99. Faut-il implanter des éoliennes en mer ? La recherche du juste équilibre entre valorisation et protection est permanente, en métropole comme dans les territoires ultramarins -Dossier p.116-117. La Guyane : des ressources entre exploitation et protection.

Conclusion / révisions

  • Question 1 : manuel p.61
  • Question 2 : manuel p.103
  • Question 3 : manuel p.121

[1] Celles-ci peuvent également provenir de la mer ou de remontées de nappe phréatique.

[2] https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/02/23/revelations-sur-la-contamination-massive-de-l-europe-par-les-pfas-ces-polluants-eternels_6162940_4355770.html

[3] La résilience peut être entendue comme la capacité des sociétés à surmonter et à se remettre des catastrophes.

[4] Conflit d’usage : concurrence ou tensions entre certaines pratiques, formes d'appropriation des espaces ou utilisation des ressources naturelles -Lexique p.284.

[5] Pour approfondir et actualiser le sujet par rapport au manuel : https://youtu.be/YQACUT9x9Zk?si=sVeDGeT4hnKVEtHr

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